Examens : de fortes incertitudes pèsent sur les épreuves 2021 à l’étranger

L’AEFE est en contact étroit avec le MENJS pour ce qui concerne l’organisation des examens. Pour le Sgen-CFDT de l’étranger, il est important de s’appuyer sur les résultats du contrôle continu pour envisager sereinement les épreuves terminales de fin d’année.

Examens : annulation partielle des épreuves du baccalauréat à l’étranger aussi

L’annulation annoncée des évaluations communes concerne tous les élèves scolarisés dans les établissements homologués. De même, le contrôle continu se substitue aux deux épreuves de spécialité de terminale. Le MENJS maintient pour l’instant les épreuves orales et écrites de français et les épreuves de philosophie ainsi que le grand oral. Les élèves inscrits au CNED en enseignement annuel ainsi que les élèves des établissements non encore homologués voient pour le moment le maintien de l’intégralité des épreuves.

Épreuves du DNB à l’étranger

Le format habituel des épreuves du DNB est à ce stade maintenu.

Incertitude sur les épreuves en présentiel

Compte tenu des incertitudes liées à la situation sanitaire, l’AEFE tente de parer à toutes les éventualités. Le maintien des épreuves dans toutes les zones semble en effet difficile. Le MENJS, compétent en matière d’organisation des examens prendra les décisions qui s’imposeront en France. Le Sgen-CFDT demande qu’elles soient compatibles avec les réalités de l’étranger.

Des conditions d’examens qui doivent être identiques partout

Pour le Sgen-CFDT de l’étranger, il est nécessaire de tracer des perspectives quelles que soient les situations des différentes régions du monde. Dans ce contexte, l’organisation des examens ne peut être envisagée que de manière similaire pour tou·tes à l’étranger. Il convient d’une part d’éviter un stress inutile aux candidat·es par des décisions tardives. D’autre part, il convient de protéger la santé des élèves et des personnels.

Examens à l’étranger et limitation des déplacements pour les épreuves

L’hypothèse du maintien des épreuves terminales nécessiterait d’ouvrir des centres d’examen respectant un strict protocole sanitaire dans chaque pays, y compris dans ceux actuellement en situation de confinement. En effet, en raison d’une fermeture de frontières ou de mesures de quarantaine, ni les candidat·es ni les correcteur·rices ne pourraient se déplacer dans un autre pays. Cette impossibilité entrainerait alors un report des épreuves à la session de septembre. Or, une telle perspective aurait de lourdes répercussions sur les inscriptions dans l’enseignement supérieur.

Pour le Sgen-CFDT, le contrôle continu s’impose

Pour le Sgen-CFDT de l’étranger, les candidat·es doivent bénéficier d’un traitement équitable. De même, ils doivent connaitre le plus tôt possible les modalités d’organisation des épreuves auxquelles ils doivent se présenter. Seule la prise en compte du contrôle continu offre une perspective robuste, quelle que soit la situation sanitaire du pays et son évolution.

Plus les décisions seront prises tôt, plus les équipes et les candidat·es pourront organiser leur travail au troisième trimestre.

 


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