Formation continue en période de pandémie de COVID-19 dans les établissements français de l’étranger EFE

Le Sgen-CFDT de l’étranger a participé à une visioconférence organisée par l’AEFE qui a permis d’échanger sur l’organisation de la formation continue des personnels des EFE à la rentrée 2020, dans un contexte de crise sanitaire COVID-19

COVID-19 et maintien la formation continue dans les EFE

Pour le Sgen-CFDT comme pour l’AEFE, la formation continue des personnels des EFE doit rester une priorité. En début d’année scolaire 2020-2021, l’AEFE insiste sur la nécessité d’organiser des stages de formation liés à l’actualité professionnelle des agent·es. Dans le premier degré, l’AEFE organisera des stages  sur des thématiques soulevées par l’enseignement à distance : évaluation, reprise avec une pédagogie de différenciation et usages pédagogiques du numérique par exemple. Dans le second degré, elle donnera la priorité aux formations portant sur la réforme du baccalauréat : nouvelles spécialités de terminale, travail sur l’oral.

COVID-19 et EFE : une formation continue entièrement à distance

La pandémie de COVID-19 impose d’organiser les formations sans déplacement des formateur·rices et des stagiaires.

Cette formation en distanciel se fera via la plateforme M@gistère du ministère de l’Éducation nationale de septembre à décembre 2020. Les formateur·rices travaillent actuellement à la construction de ces formations en liaison avec les IEN et les IPR.

Si les conditions sanitaires le permettent, des formations en présentiel pourront reprendre ensuite.

Des réserves sur le temps de service des enseignants

Pour l’AEFE, l’organisation de stage à distance est aussi motivée par la nécessité de maintenir les professeur·es en situation d’enseignement devant les élèves lors de la reprise en présentiel. C’est pourquoi, les formations se feront pour partie sans décharge de cours.

L’avis du Sgen-CFDT

Si le Sgen-CFDT comprend la nécessité de faire revivre une classe et maximiser les présences, il ne partage pas les modalités prévues dans le cadre de la formation continue. En effet, le temps de service des enseignant·es est déjà un temps complet. De plus, l’absence de délais de route permettra en soi un gain de temps d’enseignement.

L’AEFE a constaté ce point de blocage mais souhaite maintenir cette organisation. Elle précise cependant que les fiches descriptives des formations devront décrire précisément les modalités d’organisation des stages.