L’enjeu fondamental du reclassement de l’ISVL (ICCVL) pour les personnels résidents de l’AEFE

Le groupe de travail AEFE  de décembre sur l’ISVL (ICCVL) est important. Il a traditionnellement pour objet de revisiter les différents critères de cette indemnité. Il permet le reclassement des montants. Cependant, en dépit de deux réunions successives courant janvier, le travail n’a pu être finalisé. L’Agence, comme les représentant·es des personnels restent en l’attente d’un accord de la direction du budget du ministère de l’Économie et des Finances.

La flambée des prix pèse sur le pouvoir d’achat

Dans un contexte international fortement inflationniste, le travail produit avec l’Agence s’est vite heurté à l’impérieuse nécessité d’un accompagnement budgétaire afin de prendre en compte les évolutions des différents critères constituant l’ISVL (ICCVL), à commencer par les loyers, de loin le poste le plus important. Les prix des locations ont littéralement flambé dans de nombreux pays.

L’impérieuse nécessité d’une rallonge budgétaire POUR L’ISVL (ICCVL) AEFE

Selon l’AEFE, 3 millions d’euros au moins sont nécessaires pour éviter une forte détérioration du pouvoir d’achat des personnels résidents.

Le budget initial alloué à l’ISVL était de près de 51 millions, il est nécessaire qu’il soit au moins de 54 millions.

Pour le Sgen-CFDT, l’ISVL (ICCVL) doit jouer pleinement son rôle d’indemnité compensatrice des conditions de vie locale.

L’ISVL (ICCVL) à l’AEFE doit pleinement jouer son rôle de bouclier contre la vie chère

Pour le Sgen-CFDT, ne pas obtenir ce complément budgétaire est inconcevable alors que durant toute l’année, les ajustements intermédiaires ne fonctionnent qu’à budget constant.

Sans rallonge budgétaire l’ISVL (ICCVL) n’assume plus son rôle d’indemnité compensatrice des conditions de vie locale.

Le pouvoir d’achat, un enjeu pour tous les personnels !

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