ÉDITO
Troisième mobilisation consécutive avant la manifestation populaire du samedi 11 février
En l’espace de trois semaines, trois mobilisations successives ont été organisées pour dire non au report de l’âge de la retraite à 64 ans. Ce jeudi 7 février, l’action collective en France est toujours aussi massive que celle des 19 et 31 janvier. Au sein du réseau, la participation reste importante.
La manifestation du samedi 11 février sera très probablement le moment fort de la semaine en France
Le monde du travail raisonnable est dans la rue, y compris dans des petites villes au cœur de la Bretagne rurale telles que Ploërmel ou Pontivy.
Un fait social majeur : non à la retraite à 64 ans
Travailler deux ans de plus est inacceptable parce qu’injuste alors que l’espérance de vie est différente selon les catégories d’actifs. La perspective d’une retraite en bonne santé pour les plus modestes stagne voire diminue.
Cette réforme aggrave la situation des femmes, de celles et ceux qui exercent des métiers pénibles, des travailleurs et travailleuses aux carrières hachées. Elle pose la question majeure de l’activité des seniors, déjà très lourdement impactés par la réforme inique des allocations chômage.
À l’étranger, de nombreux·ses collègues, ayant des parcours professionnels et personnels particuliers seront amené·es à travailler jusqu’à 64 ans, voire 67 ans, afin de ne pas subir de décote. Peut-on envisager une telle conjecture ?
L’opinion publique s’oppose massivement à cette réforme ; l’unité syndicale, composée de huit organisations syndicales parle d’une seule voix en dépit de leurs différences. Elles expriment un fait social indéniable, celui du refus de la retraite aux 64 ans.
Une faute démocratique majeure
Le gouvernement privilégie le compromis politique avant le compromis social, concentrant tous les efforts sur les salariés.
Au-delà, la question du travail est posée, celle de la qualité de vie au travail et d’une meilleure reconnaissance de son investissement au travail. Ouvrons de nouveaux chantiers sur la vie réelle des salarié·es après des confinements successifs.
Le Sgen‑CFDT de l’étranger appelle à la mobilisation de tou·tes les collègues. Des initiatives, propres à chaque section peuvent être prises ce samedi afin de marquer sa solidarité avec la manifestation populaire du 11.
Signez et faites circuler la pétition :
Télécharger l’édito pour affichage
|