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ÉDITO
► Une rentrée fort complexe
Distanciel, présentiel, hybride : la rentrée à l’étranger sous Covid-19 est complexe.
Dans ce contexte, une catégorie de personnel est particulièrement touchée : les faux-résidents baptisés par l’administration résidents à recrutement différé.
À une situation scandaleuse les concernant, puisque la prise en charge de leur mobilité leur incombe en totalité, s’ajoute aujourd’hui une impossible mobilité pour certain·es.
Cette impossible mobilité est lourde de conséquences :
- Certain·es travaillent à distance depuis la France en raison de la fermeture des frontières. Ils·elles seront cependant rémunéré·es sur la base d’un contrat local donc en monnaie locale car placé·es en position de disponibilité.
- Cette disponibilité sera reportée d’autant car l’AEFE exige une présence physique d’une durée de trois mois dans le pays d’accueil avant d’obtenir un contrat de résident et donc un détachement.
Ainsi, le statut de résident et son détournement révèlent de nouvelles limites dans ce contexte de crise sanitaire.
Le Sgen‑CFDT milite de longue date en faveur d’un statut unique des personnels détachés à l’étranger. Il continuera de porter cette revendication auprès des autorités. Il soutiendra et défendra les collègues affecté·es par un report de détachement sine die.
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