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ÉDITO
Une revalorisation salariale à venir en trompe l’œil
Les annonces récentes sur la revalorisation des salaires des personnels de l’éducation nationale sont en trompe l’œil : elles compenseront à peine les pertes. Et elles restent très insuffisantes au regard des enjeux.
Dans les concertations, la CFDT a toujours poursuivi l’objectif d’obtenir une revalorisation salariale pour toutes et tous afin de mieux reconnaître le travail, son intensification, d’améliorer l’attractivité des métiers et d’amorcer le rattrapage de la perte de pouvoir d’achat depuis des décennies.
Pour la CFDT, le budget alloué pour le socle en 2023, puis 2024, ne permet pas d’incarner une promesse du candidat Macron : 10% d’augmentation pour tou·tes sans contrepartie.
Ainsi, le Sgen‑CFDT continue de demander une programmation pluriannuelle de la revalorisation et revendique des mesures générales pour tou·tes les agent·es publics, dont les enseignant·es, CPE et PsyEN :
- revalorisation de la valeur du point d’indice,
- ajout de points d’indice dans les grilles, en particulier pour les agent·es les moins bien rémunéré·es.
Ces mesures générales sont indispensables et urgentes. À l’étranger, elles ne pourront s’accompagner que par une augmentation significative des salaires des collègues de droit local afin de faire face à une inflation mondiale sans précédent et à des situations parfois exceptionnelles d’augmentation des dépenses contraintes.
Le Sgen‑CFDT de l’étranger est particulièrement attaché à une revalorisation de tous les personnels des établissements français de l’étranger et des services centraux, quels que soient les statuts, les types de contrat.
La reconnaissance du travail passe par une juste valorisation des rémunérations.
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