ÉDITO
►L’utilité d’une grève
La grève est un sujet régulièrement évoqué dans la salle des profs, notamment pendant les périodes de tensions. Les discussions sont facilement clivantes.
Le Sgen-CFDT de l’étranger, en tant qu’organisation syndicale, utilise tous les moyens recouvrant le répertoire traditionnel d’une action collective. La cessation collective et concertée du travail en est une, la plus chargée d’histoire. Le Sgen‑CFDT considère cependant que ce droit doit être utilisé de manière efficace et donc utile à l’ensemble du collectif de travail. En ce sens, il reste exceptionnel en tant que dernier recours quand tout a échoué.
La grève, résultat d’un échec lié à une absence de dialogue
Le Sgen‑CFDT considère que le recours à la grève est le résultat d’un échec, celui de la négociation qui l’a précédée ; un échec lié à une absence de dialogue, voire à un mélange de mépris et d’incompréhension. Face à un dialogue social impossible, la grève pourra alors s’imposer afin d’établir un rapport de force pour amener les partenaires à la table de la négociation.
La grève, une arme ultime qui peut être redoutablement efficace
La grève peut s’avérer efficace si elle se donne des objectifs clairs et atteignables. Elle doit être comprise par les collègues, gage d’une mobilisation massive et également par l’opinion publique en tant que moyen de pression accru sur les pouvoirs publics.
Faire confiance aux collègues sur le terrain
Pour le Sgen‑CFDT de l’étranger, le mot d’ordre local ou national d’appel à la grève doit rester fédérateur : il doit permettre de rouvrir la négociation pour obtenir des avancées significatives.
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