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ÉDITO
Grogne sociale
Oui, nous grognons, tout le monde grogne. Et non, ce n’est pas sans raison.
Les représentant·es du Sgen‑CFDT ont rencontré la directrice générale de l’AEFE ce mercredi 29 novembre au lendemain du conseil d’administration où se vote le budget de l’opérateur.
En ces deux occasions, nous avons porté la voix de tous personnels, en pointant les insuffisances :
- insuffisance du budget alloué à l’opérateur public,
- insuffisance des enveloppes prévisionnelles ICCVL-ISVL et prestations familiales des personnels détachés,
- insuffisance dans nombre de pays des augmentations salariales des personnels recrutés locaux qui essuient trop souvent des refus face à des revendications légitimes.
Quand les négociations sont localement considérées comme un mal nécessaire sur un agenda, quand le dialogue social devient insuffisant, s’embourbe et quand les revendications salariales n’aboutissent pas : quelle solution reste-t-il hormis la grève ?
C’est la décision ultime que certaines sections syndicales Sgen‑CFDT prennent ou envisagent de prendre. Ainsi, le syndicat a déposé un préavis de grève de deux jours les 5 et 6 décembre prochains pour la section du Lycée international Alexandre Dumas à Alger. À Varsovie, la protestation monte en l’absence de confirmation d’une revalorisation très attendue.
Le Sgen‑CFDT est un syndicat de négociation. Pour autant, il reste ferme sur les questions de rémunération, a fortiori en période d’inflation et de perte de pouvoir d’achat.
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