ÉDITO
►De nombreux dysfonctionnements dans l’organisation des épreuves du baccalauréat 2021
Les dysfonctionnements que l’ensemble de la profession craignait se sont hélas réalisés dès la 1ère épreuve, en France et hélas à l’étranger !
Les outils de numérisation des copies n’ont pas tenu partout la charge et ont mis les personnels dans une tension et un niveau de difficulté jamais atteints. Nombreux ont dû travailler de nuit pour que les données scannées soient traitées et que l’opération puisse être conduite à son terme. Cette situation n’est pas acceptable.
Lorsque de nouvelles modalités sont mises en place, il est un devoir de les accompagner et de s’assurer de leur bon fonctionnement pour toute la chaîne des personnels qui vont devoir en assumer la charge.
Les personnels des divisions des examens (DEC), en France, ont été insuffisamment formés aux nouveaux outils et certains n’ont pas été en mesure d’organiser sereinement la correction des examens tant dans les académies qu’à l’étranger. Cela révèle un profond irrespect de tous les personnels.
Le grand oral est lui aussi organisé dans une totale confusion. Les personnels n’en peuvent plus, et là encore, une impression de profond mépris.
Laisser les collègues dans les établissements sans explication face aux bugs rencontrés et sans aucune possibilité de les contourner dans les meilleurs délais est incompréhensible et inacceptable. Une explication de la part du ministre de l’Éducation nationale est plus que nécessaire.
Le Sgen‑CFDT demande, pour la prochaine session du baccalauréat, qu’un groupe de travail soit réuni dans les meilleurs délais pour faire remonter les difficultés et coordonner enfin les divers interlocuteurs qui participent à la mise en œuvre des épreuves.
Version PDF pour affichage sur le panneau syndical
|