AEFE – Les collègues du Togo en lutte pour le pouvoir de vivre

Les collègues recrutés localement en poste au Togo à Lomé, établissement conventionné AEFE, ont déposé un préavis de grève.

Des personnels frappés par l’inflation

La question du coût de la vie liée à une forte inflation est une difficulté criante dans différentes régions du monde. La question du pouvoir d’achat devient essentielle. Elle pose celle du pouvoir de vivre pour les collègues de droit local. Ces derniers connaissaient avant la crise des situations de précarité relative. La crise accélère les difficultés.

Les directions des établissements doivent en prendre urgemment conscience, la direction de l’AEFE également. On ne peut laisser les prix augmenter sans une prise en compte équitable de ce phénomène pour l’ensemble des personnels. En particulier ceux en contrat local. Les diverses situations de conflit qui naissent depuis cet été en sont la démonstration.

AEFE – Togo : un dialogue qui conduit à un dépôt de préavis de grève

Au Togo, les collègues du lycée de Lomé ont déposé un préavis de grève pour le 8 décembre. En effet, ils·elles constatent que la direction a pris insuffisamment en compte leurs attentes dans le cadre du dialogue social en établissement. Ils·elles dénoncent un échec de ce dialogue avec le comité de gestion après de nombreuses tentatives infructueuses. La volonté de négocier n’est pas partagée.

AEFE – Togo : les personnels recrutés locaux particulièrement touchés

L’ensemble des personnels de droit local sont concernés par ce préavis, enseignants, agents d’exécution, agents de maîtrise, enseignants titulaires détachés auprès de l’AEFE. Les revendications portent sur les salaires. Mais aussi sur les coûts de transport pour se rendre au lycée, sur le remboursement des frais de carte de séjour, sur les prix qui augmentent dans la vie de tous les jours.

Le Lycée français de Lomé présente une situation financière saine. La masse salariale ne doit pas devenir une variable d’ajustement pour faire face à la crise.

Le Sgen-CFDT est solidaire du mouvement et appelle les collègues à se mobiliser pour une cause juste. Celle du pouvoir d’achat et au-delà celle d’une légitime reconnaissance de l’implication des collègues du Lycée français de Lomé au quotidien.

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