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ÉDITO
► Examens à l’étranger : garantir l’équité pour les candidats
La crise sanitaire a, pour la deuxième année consécutive, frappé parfois cruellement les pays dans lesquels nous travaillons. Les enseignements ont dû être adaptés. En cette fin d’année scolaire dans les pays de calendrier Nord, la question de l’aménagement des examens se pose en fonction des restrictions imposées par les autorités locales.
Vous avez été nombreux·ses à nous faire part de vos réflexions sur les meilleures modalités de passation du diplôme national du brevet et du baccalauréat : conservation d’épreuves allégées, prise en compte à 100% du contrôle continu, passation en présentiel, en distanciel… Merci pour la qualité de vos remarques !
Le Sgen‑CFDT de l’étranger est intervenu auprès de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et a publié un communiqué de presse demandant au ministère de l’Éducation nationale la garantie de l’équité pour les candidat·es scolarisé·es dans les établissements d’enseignement français de l’étranger, quelles que soient les conditions sanitaires et les restrictions de réunion et de déplacement.
Des aménagements sont aujourd’hui annoncés :
- Pour l’épreuve de philosophie du baccalauréat : si l’épreuve ne peut pas se tenir, les candidat·es bénéficieront de leur note de contrôle continu.
- Pour le grand oral: si l’épreuve ne peut se tenir en présentiel, une solution en distanciel sera proposée.
Le Sgen‑CFDT de l’étranger reste attentif à la mise en œuvre de ces annonces qui permettront aux futur·es bachelier·ères de ne pas être renvoyé·es à la session de septembre. Nous regrettons cependant l’absence d’information au sujet des épreuves anticipées de français ainsi que des différentes épreuves du diplôme national du brevet : il faut assurer la santé des candidat·es et des jurys, et éviter de renvoyer l’ensemble d’une promotion à la session de rattrapage.
Version PDF pour affichage sur le panneau syndical
Lien vers le communiqué de presse à imprimer
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