ÉDITO
Le pouvoir d’achat au cœur des préoccupations de la rentrée
Le retour d’une forte inflation qui s’inscrit visiblement dans la durée touche la quasi-totalité des pays du monde. Cette conjoncture inédite crée une nouvelle donne en matière de gestion des ressources humaines.
Dans les établissements, les collègues subissent cette hausse exceptionnelle des prix, parfois supérieure à 10%. La perte du pouvoir d’achat s’accompagne, fait aggravant, d’une détérioration du taux de change, en raison d’une dépréciation continue de l’euro sur les marchés.
Cette situation particulièrement préoccupante pour les collègues en poste nous interroge aussi sur les campagnes de recrutement en cours, et surtout celle de décembre, concernant les personnels détachés catégorie 3 qui seront affectés sur des emplois d’enseignement, d’éducation et d’administration (ex-résidents). La faible attractivité de certaines régions du monde risque d’être encore plus un obstacle, alors que certains postes n’ont pas été pourvus lors de la dernière campagne.
Les pouvoirs publics français ont mis en place un bouclier énergie afin d’amoindrir l’impact de la hausse générale des prix. Ces mesures, certes imparfaites, ne sont bien évidemment pas transposables en l’état à l’étranger, mais des aides ciblées ne pourraient-elles pas être envisagées ?
Les collègues de droit local sont particulièrement impacté·es par cette nouvelle conjoncture. Leur situation, souvent déjà délicate, s’est brutalement détériorée et devient intenable dans certains pays : d’où des actions collectives d’une ampleur sans précédent.
Nous demandons que dans chaque établissement du réseau le dialogue social reprenne sans attendre afin de faire le point sur chaque situation pour mettre en place un calendrier et ouvrir des négociations entre les différents partenaires.
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