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ÉDITO
Rêve de vacances
En cette première semaine d’août, quelles peuvent être les aspirations du syndicaliste CFDT qui croit au service public que doit constituer l’enseignement français à l’étranger ? La résolution adoptée lors du 24e congrès de notre syndicat les rappelle avec vigueur.
Pour accueillir et faire réussir les élèves, français et étrangers, de l’EFE dans le cadre des missions que la loi du 6 juillet 1990, dont on célébrera l’année prochaine le trentième anniversaire, lui assigne, il est nécessaire que l’État dégage les moyens financiers et humains dont l’AEFE a besoin pour jouer son rôle d’opérateur central en garantissant aux établissements en gestion directe et aux principaux établissements conventionnés un fonctionnement digne de la France. Nous élargissons cette exigence à tous les établissements qui bénéficient d’une homologation par le ministère de l’Éducation nationale : l’examen du respect des exigences en matière de programme, rappelées par la circulaire n° 2019-108 du 19 juillet 2019 doit s’accompagner d’une attention renforcée sur le respect des principes de gouvernance et de gestion de tout établissement scolaire français qui figurent dans la même note de service.
L’AEFE et la MLF se félicitent des excellents résultats de la cuvée 2019 du baccalauréat à l’étranger. Nous aussi bien sûr. Mais les conditions de travail, de recrutement, de réintégration, de rémunération, des personnels ne sont pas partout à la hauteur : parmi nos rêves, il y a la fin des difficultés suscitées par les demandes de détachement (et tout particulièrement de leur renouvellement entre deux contrats ou à l’occasion d’un avenant) et une amélioration du dialogue social partout où il est insuffisant.
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