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ÉDITO
Du grain à moudre ?
Le dialogue social a besoin pour produire des résultats d’un engagement de toutes les parties.
Les adhérents du Sgen‑CFDT de l’étranger l’ont bien compris, qui nous ont envoyé en ce début d’année beaucoup de matériaux pour nourrir nos rencontres avec l’administration, qu’il s’agisse de l’audience avec le directeur général des ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale au début de la semaine ou des questions posées lors des prochaines sessions du comité technique d’établissement technique ou du conseil d’administration de l’AEFE, respectivement en février et en mars.
En revanche, du côté de l’État, pour ce qui est de la réforme de l’enseignement français à l’étranger ou de ce qu’il en reste, on reste sur sa faim. Rien sur les rapports promis pour la fin de l’année 2018 ou le début 2019. Concrètement, il ne reste que les fermetures de postes imposées à l’Agence par Bercy qui se concrétisent, et les retards pour l’ajustement de l’ISVL…
Quant à la Fonction publique, la rencontre de la CFDT avec le secrétaire d’État a mis en évidence que le gouvernement fait du sur place sur les principaux points qui nécessitent du mouvement, comme le pouvoir d’achat, mais semble envisager de passer en force sur d’autres sujets alors que la poursuite de la concertation est nécessaire.
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