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ÉDITO
Perspectives floues
En cette semaine précédant le congrès qui va adopter les orientations du Sgen‑CFDT de l’étranger et renouveler son équipe de direction pour les quatre prochaines années, les membres du secrétariat et les élu•es et mandaté•es n’ont pas chômé.
Le comité d’hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) a traité de questions importantes pour les personnels dans les établissements de l’étranger comme dans les services centraux. Il semble que l’administration commence, comme le demande le Sgen‑CFDT, à prendre au sérieux le rôle des commissions locales en charge du suivi au plus près du terrain.
Ils ont pris part à une réunion organisée à la DGRH du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse qui a examiné un projet de vade-mecum sur la mobilité internationale des enseignants et à la partie publique de l’assemblée générale de la Fédération des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger (FAPEE), où étaient présents les membres de la direction de l’AEFE et le représentant du ministère des Affaires étrangères.
Tout comme lors du conseil d’administration de la semaine précédente, rien ne peut filtrer des arbitrages qui seront décidés au Palais. Hauts fonctionnaires et ministres attendent avec plusieurs scénarios prêts à être mis en œuvre, nous a-t-on dit.
Le MENJ, de son côté, continue à ne voir l’EFE que comme un « théâtre d’opérations extérieures » où les missions des fonctionnaires de l’Éducation nationale ne correspondent qu’à une expérience de quelques années dont le seul intérêt serait les compétences enrichies à leur retour… Si seulement ! Le fait que les établissements de l’étranger relèvent de par l’homologation du MENJ n’est pas vraiment pris en compte par la DGRH. Du reste, au sein du « mammouth », c’est l’affaire de la DGESCO et de l’IGEN, voire de la DREIC, mais pas vraiment de la DGRH.
Au plaisir de rencontrer tous ceux qui le peuvent lundi et mardi pour notre 24e congrès !
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