Recrutement en écoles européennes, rentrée 2019

Les groupes de travail pour l’attribution des postes en écoles européennes à la rentrée 2019 se sont réunis le jeudi 11 avril 2019.

Les candidat·e·s nous ayant renvoyé une fiche syndicale ont été prévenu·e·s directement de la suite donnée à leur candidature.

Second degréLogo écoles européennes

Sont présents des représentants des syndicats Sgen-CFDT, FO, SE-UNSA, SNALC, SNES-FSU et M. Jean-Pierre Grosset-Bourbange, IA-IPR dans l’académie de Strasbourg, chargé de mission pour les Écoles européennes. L’Administration est représentée par le bureau des personnels du second degré non affectés en académie de la DGRH (mesdames Fatima Douhi et Anaïs Pamboukjian). La représentante de la France au Conseil supérieur des Écoles européennes, madame Catherine Chazeau-Guibert, n’a pas pu être présente, une réunion du conseil se déroulant le même jour à Athènes.

Pour les 20 postes examinés (22 avaient été annoncés au BO du 20 décembre 2018 pour le second degré, mais 3 ont été annulés et 1 ajouté), 147 dossiers ont été reçus dont 9 hors délai et 23 dossiers hors des disciplines proposées. 48 ont été classés irrecevables par l’administration :

  • 1 candidat ayant déjà été en poste en école européenne
  • 2 candidats ayant plus de 51 ans (moins de neuf ans de l’âge de la retraite)
  • 1 candidat titulaire depuis moins de 2 ans
  • 18 candidat·e·s ayant un séjour à l’étranger de plus de 9 ans
  • 26 candidat·e·s sans postes à pourvoir dans leurs vœux (discipline ou école)

Parmi les 99 dossiers jugés éligibles, 48 étaient présentés par des femmes et 41  par des hommes.  En comparaison la campagne 2018 avait donné 154 dossiers dont 52 avaient été classés irrecevables.

Déclarations liminaires et réponses de l’administration

Plusieurs organisations syndicales dont le Sgen-CFDT font une déclaration avant l’ouverture de l’ordre du jour.

La question des critères de recevabilité est posée notamment par le Sgen-CFDT, qui conteste la notion même d’irrecevabilité et sa légalité. L’administration s’appuie sur la réunion tenue en septembre 2017 – au cours de laquelle le Sgen-CFDT avait déjà fait part de son désaccord et de son insatisfaction – pour refuser de parler des critères de recevabilité.

Le Sgen-CFDT demande de pouvoir accéder aux dossiers de candidature et aux propositions de l’administration avant la réunion. Plusieurs questions sont posées sur des questions locales ainsi que sur l’avenir des « petites » écoles (Bergen, Mol), le déroulement des rendez-vous de carrière, la durée des détachements.

Améliorer les conditions de réintégration

Le Sgen-CFDT interpelle l’administration sur la question des conditions du retour dans le système éducatif en France, pour le moment globalement  insatisfaisantes. M. Grosset-Bourbange assure que les conditions de réintégration sont une préoccupation qu’il partage. Il souligne l’opportunité que représentent les nouvelles écoles européennes ouvertes en France à Lille et à Courbevoie.

Le modèle d’entretien mis en place pour les rendez-vous de carrière dans le cadre du PPCR est celui en vigueur en académie. Jean-Pierre Grosset-Bourbange IA-IPR assure les deux volets des entretiens. Il tient le rôle du chef d’établissement en s’appuyant à la fois sur les retours du directeur de l’École et de l’autre sur l’inspecteur disciplinaire venant de l’académie de Strasbourg.

Les inspections statutaires (de reconduction de contrat) ont été réalisées comme chaque année.

La France n’est pas en faveur des prolongations des contrats à 12 ans proposée par certains États partenaires, mais la décision sera prise collectivement au niveau du au Conseil supérieur des Écoles européennes.

Demandes de 10e année, mutations internes et transformations

Il a été donné suite à trois demandes de 10e année à Varèse (histoire-géographie), Bruxelles IV (lettres classiques) et Mol (SVT), toutes pour des raisons de service.

Le seul poste de CPE a été transformé en lettres modernes ; il est acté que la France n’enverrait plus de CPE dans les écoles européennes. À Bruxelles IV un poste de lettres modernes est transformé en sciences physiques et à Luxembourg I un poste d’économie-gestion en poste de sciences économiques et sociales.

Il y a eu 4 mutations internes :

  • lettres modernes : de Bruxelles IV à Bruxelles III et de Bruxelles I à Alicante
  • lettres classiques : de Francfort à Bruxelles III
  • sciences physiques : de Luxembourg I à Luxembourg II

Campagne de recrutement 2019

22 postes enseignants du second degré (agrégés ou certifiés)  avaient été proposés cette année au BO.

Compte tenu des prolongations de mission, 20 postes ont été effectivement pourvus.

Répartition finale

Le nombre de candidat·e·s indiqué entre parenthèses est le nombre de dossiers acceptés par l’administration

  • 1 professeur·e agrégé·e ou certifié·e d’arts plastiques : Bruxelles 1 (7 candidat·e·s)
  • 6 professeur·e·s agrégé·e·s ou certifié·e·s d’histoire et géographie : Bergen, Bruxelles I, Bruxelles II, Luxembourg I et II, Mol. (28 candidat·e·s)
  • 7 professeur·e·s agrégé·e·s ou certifié·e·s de lettres modernes :  Bruxelles I (x 2), II et IV, Karlsruhe, Luxembourg I et II. (31 candidat·e·s)
  • 1 professeur·e agrégé·e ou certifié·e de lettres classiques : Francfort (4 candidat·e·s)
  • 2 professeur·e·s agrégé·e·s ou certifié·e·s de mathématiques : Luxembourg I, Mol (8 candidat·e·s)
  • 2 professeur·e·s agrégé·e·s ou certifié·e·s de sciences physiques : Bruxelles IV, Luxembourg I. (16 candidat·e·s)
  • 1 professeur·e agrégé·e ou certifié·e de sciences économiques et sociales : Luxembourg I (2 candidat·e·s)

Les représentants du Sgen-CFDT

Dimitri Nicolaïdis (professeur en École européenne)
Alain Schneider