Le Sgen-CFDT de l’étranger au congrès confédéral : une démocratie interne vivante

Les deux déléguées du Sgen-CFDT de l’étranger ont participé avec grand intérêt aux débats de l’organisation entourées de quelque 2 000 autres délégué·e·s. 114 d'entre eux·elles sont intervenu·e·s sur le rapport d'activité.

Un vrai malaise social

Avec un bilan en demi-teinte dans un contexte difficile, les débats s’annonçaient ardus : de fait, les syndicats ont oscillé entre mécontentement pour ce qui concerne les négociations relatives aux ordonnances travail ou encore amertume pour ne pas dire colère compte tenu de la façon dont les corps intermédiaires sont actuellement si peu entendus.

Heureusement, les avancées en matière de sécurisation des parcours professionnels (compte personnel de formation, compte personnel d’activité, maintien du droit à la reconversion, garantie jeunes, droits rechargeables…) et le résultat historique de la CFDT aux élections professionnelles dans le secteur privé sont venus contrebalancer ce sentiment de malaise général.

Une feuille de route validée

Adopté avec plus de 83 % des voix, le vote sur le rapport d’activité a largement validé la démarche CFDT.

La résolution d’orientation a permis ensuite d’établir la feuille de route de l’organisation pour les quatre années à venir : des débats portant sur le partage des richesses, les évolutions technologiques, les nouvelles formes de travail, la fin de vie, la parité au sein de la CFDT, etc. ont donné lieu à de nombreux échanges destinés à se construire un avenir et des actions communs.

Réélu à la tête de la CFDT, Laurent Berger a compté avec le plein soutien de nombreux syndicats. Dynamisée sur le plan électoral, l’organisation entend également l’emporter dans le secteur public le 6 décembre prochain : 20 000 petites voix la séparent en effet de la CGT pour décrocher la première place.

Le Sgen-CFDT s’emploiera à participer à cet effort de conquête, tout particulièrement à l’AEFE.