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ÉDITO
► Rentrée sur fond de réforme des retraites et de difficile mise en place des E3C
L’année démarre avec son actualité centrée sur la réforme des retraites : pour la CFDT, l’âge pivot de 64 ans pour partir sans décote est injuste. La CFDT a lancé une pétition.
Sur ce dossier très important, une ligne rouge a été franchie d’autant que les quatre critères de pénibilité exclus en 2017 n’ont pas été réintégrés, privant des centaines de milliers de travailleurs de la possibilité de quitter plus tôt le monde du travail.
Le dossier de la réforme des retraites connaîtra une accélération au cours des prochaines semaines : la CFDT est ferme et exige un découplage entre la réforme structurelle du régime universel qui s’inscrit dans le temps long, et le financement à court terme du système. Elle demande une conférence de financement, une proposition retenue par le premier ministre.
Pour les personnels enseignants, la nécessaire revalorisation salariale doit être clarifiée : pour le Sgen‑CFDT, elle ne doit pas passer par une augmentation du temps de travail. Les promesses de Blanquer le mardi 7 janvier à propos des enseignant·es concerné·es par la réforme – né·es après 1975 – semblent plutôt aller dans ce sens.
La mise en place chronophage des E3C occupe. Dès le début, le Sgen‑CFDT a demandé l’ajournement des premières épreuves à l’AEFE. Aujourd’hui, la colère gronde, la contestation grandit et les tensions montent… à tel point qu’émanent des demandes de report. Le Sgen‑CFDT pointe les problèmes et les difficultés qui se sont accumulés en quelques semaines : mise à disposition très tardive des propositions de sujets, sujets peu convaincants, peu diversifiés, de qualité inégale, parfois hors-sujet, avec des erreurs, absences de précisions pour les barèmes de corrections. Quant aux rémunérations, elles sont insuffisantes… On est bien loin de l’objectif de simplification mis en avant dans le cadre de la réforme du bac !
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