Personnels détachés : les revendications de la CFDT à l’AEFE

Bilan estival des revendications CFDT portées à l’AEFE.

En cette fin d’année, le Sgen-CFDT fait le point sur ses revendications portées à l’AEFE.

Quelles revendications la CFDT porte-t-elle à l’AEFE ?

Des moyens publics adéquats avec un budget de l’AEFE à la hausse ! Et un nombre de personnels détachés qui repart aussi à la hausse !

Réexamen des conditions de mobilité, une revendication forte

En 2019, le ministère de l’Éducation nationale a limité le temps de séjour des personnels enseignants à 6 années consécutives, sauf exception. La direction générale des ressources humaines de ce ministère a ainsi mis en œuvre cette décision contre l’avis unanime de la représentation des personnels. 2025 devrait donc marquer le retour des personnels qui se sont expatriés sous cette condition. Il faut assouplir les conditions de mobilité.

Pour la CFDT, cette limitation porte préjudice aussi bien aux établissements qu’aux personnels concernés. Elle demande qu’il y soit mis fin. En conséquence, elle  revendique un allongement du temps de séjour à l’étranger des personnels enseignants.

Ce que veut la CFDT :

La possibilité pour les personnels d’enseignement, d’éducation et d’administration (D3) d’exercer durant 10 ans en détachement, à l’instar des D1 (personnels d’encadrement) et des D2 (personnels de formation)

Alignement de l’avantage familial sur les majorations familiales

Les frais de scolarité des enfants des personnels détachés sont identiques, quel que soit le statut de ces derniers : D1, D2 ou D3. Ainsi, le Sgen-CFDT revendique une même prise en charge de la scolarité des enfants, sur la base du régime le plus favorable. Soit le versement de majorations familiales aux personnels résidents et D3, en lieu et place de l’actuel avantage familial, moins couvrant.

Un statut unique des personnels détachés : une des revendications historiques de la CFDT à l’AEFE

Les indemnités servies au titre de l’expatriation : indemnité d’expatriation (IE) pour les D1 et les D2 d’une part et indemnité spécifique de vie locale (ISVL) pour les personnels résidents et indemnité compensatrice des conditions de vie locale (ICCVL) pour les D3 d’autre part doivent être plus équilibrées. Pour le Sgen-CFDT, le montant servi aux personnels enseignants ne doit plus sous-valoriser la fonction. Une réduction des écarts devient urgente.

Une compensation face au report dans la mise en œuvre de la protection sociale complémentaire

La CFDT attend une compensation au moins partielle de la perte occasionnée par le retard dans la mise en œuvre de la protection sociale complémentaire. Elle demande donc de porter l’actuelle participation forfaitaire de 15 à 30 euros en attendant le changement de régime.

La prise en compte des indemnités liées à certains corps

Certains personnels en détachement à l’Agence ne perçoivent pas les indemnités qu’ils percevraient en position d’activité. Il s’agit de :

  • indemnité forfaitaire des CPE,
  • indemnité de sujétions des professeurs d’EPS,
  • indemnité de fonctions des psychologues.

La tutelle budgétaire doit entendre nos demandes réitérées depuis des décennies.


Lire les revendications portées lors des élections professionnelles de 2022.