L’avenir de la Mission laïque et de ses personnels

La Mission laïque française a été créée en 1902 pour diffuser et enseigner la langue et la culture française dans le monde dans un esprit laïque et républicain. Le Sgen-CFDT a déposé sa candidature à la commission consultative paritaire représentant les personnels détachés, renouvelée prochainement.

Association reconnue d’utilité publique, la Mission laïque française (MLF) constitue aujourd’hui le principal opérateur alternatif de l’enseignement français à l’étranger, à côté de l’AEFE (agence publique sous la tutelle directe du MAE) dont elle est partenaire.

Au Maroc, la MLF a développé depuis une vingtaine d’années,  sous le nom d’Office scolaire et universitaire international (OSUI), un réseau d’établissements autofinancés

Dans les quelque 35 établissements en pleine responsabilité, 53 établissements partenaires et 21 écoles d’entreprise, la MLF dispose de près de 500 fonctionnaires titulaires détaché·e·s de l’Éducation nationale sur des contrats de droit privé (personnels d’éducation et enseignants du premier et du second degré, personnels d’encadrement).

Ceux-ci sont appelés à élire tous les quatre ans une commission consultative paritaire qui donne son avis sur les recrutements et est consultée sur d’autres questions liées au déroulement du contrat de travail.

Le Sgen-CFDT salue sous de nombreux aspects la dimension pédagogique du projet de la MLF. Il attend cependant de cet opérateur une gouvernance plus ouverte de ses établissements avec une attention renforcée sur les conditions de travail des agents. De même, les recrutements et fin de contrat des agents détachés doivent faire l’objet d’une meilleure transparence.

Les obligations liées aux contraintes de l’autofinancement ne sauraient justifier les dérives parfois constatées par rapport aux principes fixés et aux réglementations en vigueur ou textes contractuels. Le Sgen-CFDT dénonce également là où elles existent les entraves au travail des équipes pédagogiques.

Le Sgen-CFDT est candidat

Candidat à l’élection qui s’achèvera le 20 février prochain (date ultime d’arrivée des votes par correspondance à Paris), le Sgen-CFDT défendra et représentera avec ses caractéristiques propres les intérêts des personnels concernés.

Au-delà, alors que pour certains la MLF constitue un modèle possible pour l’avenir de l’enseignement français à l’étranger, la présence du Sgen-CFDT ouvrira la porte au renforcement du dialogue social et à une action plus efficace contre les tendances autoritaires parfois constatées dans les établissements où des collègues sont en difficulté..