Recrutement en écoles européennes, rentrée 2018

Les groupes de travail pour l’attribution des postes en écoles européennes à la rentrée 2018 se sont réunis le vendredi 11 mai en présence du Sgen-CFDT de l’étranger.

Les candidat·e·s nous ayant renvoyé une fiche syndicale ont été prévenu·e·s directement de la suite donnée à leur candidature.

Premier degréLogo écoles européennes

Le 11 mai 2018 à 9 h 30

Cette année il y avait 3 postes disponibles proposés au BO pour le premier degré.

  • 60 dossiers reçus dont 35 déposés par des candidates femmes,
  • 11 écartés sur les critères définis en 2016,
  • 4 dossiers arrivés trop tardivement pour être pris en compte (après le 16 avril ; la date limite officielle était le 31 mars).
  • 45 dossiers étudiés en définitive (les chargés de cours actuellement recrutés directement par les établissements sont désormais éligibles).
Il y a donc eu cette année 3 recrutements :
  • Bruxellles II élémentaire
  • Bruxelles IV élémentaire
  • Varèse élémentaire

Différentes réponses ont été données à nos questions.

M. Pierre Hess, inspecteur de l’Éducation nationale chargé de mission pour les écoles européennes, indique que le petit nombre de postes à pourvoir s’explique par les circonstances particulières liées à la nomination de deux directeurs d’école français l’année dernière, ce qui a mobilisé deux postes budgétaires, mais que la France n’a aucune politique de diminution de son implication dans le dispositif des Écoles européennes (à la différence de la Belgique par exemple).

Madame Catherine Gény-Guéry indique qu’il y a actuellement 67 ETP mis à disposition des Écoles européennes.

La section française de l’École de Mol est confortée malgré ses effectifs (alors que la section allemande est fermée). L’arrivée de l’agence européenne du médicament (EMA) aux Pays-Bas est positive pour la section française de l’École de Bergen même si Amsterdam est à une cinquantaine de kilomètres.

Malgré la non-venue de l’agence du médicament à Lille, le projet d’implantation d’une École européenne à Lille continue à progresser. Il s’agira d’une école agréée adossée au lycée international Montebello, avec une montée en puissance progressive, comme celles de Strasbourg et de Provence Alpes Côte d’Azur à Manosque.

Aucune information sur le projet d’agrément du lycée français René-Goscinny de Varsovie.

Second degré

Le 11 mai 2018 à 14 h

Sont présents notamment des représentants des syndicats Sgen-CFDT, FO, SE-UNSA, SNALC, SNES-FSU et M. Dominique Willé, IA-IPR chargé de mission pour les Écoles européennes. L’Administration est représentée par le bureau des personnels du second degré non affectés en académie de la DGRH (Mmes Fatima Douhi, Amélie Heinz et Anaïs Pamboukjian).

Pour les 16 postes proposés au BO pour le second degré, 154 dossiers ont été reçus dont 3 hors délai et 13 dossiers hors des disciplines proposées. 52 ont été classés irrecevables.  En comparaison la campagne 2017 avait donné 127 dossiers dont 53 avaient été classés irrecevables.

Échanges divers hors campagne de recrutement :

Les discussions du groupe de travail ont porté sur différents sujets d’actualité :

  • Le nouveau statut pour les chargés de cours en vigueur depuis septembre 2016 et ses limites. Un accompagnement a été mis en place.
  • Les modalités d’application des entretiens de carrière dans le cadre du PPCR.
    Le modèle d’entretien mis en place est celui en vigueur en académie. M. Willé IA-IPR assure les deux volets des entretiens. Il tient le rôle du chef d’établissement en s’appuyant à la fois sur les retours du directeur de l’École et de l’autre sur l’inspecteur disciplinaire venant de l’académie de Strasbourg.
  • Les inspections statutaires (de reconduction de contrat) ont été réalisées comme chaque année.
  • Évocation des difficultés à Luxembourg II : une forme management autoritaire dans le secondaire dénoncé par les organisations syndicales. Les inspecteurs luxembourgeois, allemand et M. Willé ont été saisis de la question.

Demandes de 10e année

Il a été donné suite à trois demandes de 10e année à Bruxelles II, Bruxelles IV et Karlsruhe. Ces demandes formulées par les directeurs ont été motivées par la réforme de l’évaluation en cours dans les Écoles pour lesquels l’expertise de certains professeurs aguerris est nécessaire. Les professeurs concernés par l’octroi d’une 10e année sont justement impliqués dans les réflexions en cours. Un mémorandum sur la nouvelle évaluation dans les Écoles européennes a été diffusé. Celle-ci sera mise en œuvre soit à la rentrée 2019 soit en 2020.

Question des candidatures non recevables

Si le vivier de candidatures venait à se tarir, l’administration se donne le droit d’avoir recours à des candidats ayant candidaté également sur des postes en réseau AEFE (à la réserve que la limite des 9 années demeure discriminatoire). Les neuf ans doivent être comptés pour l’étranger par année scolaire pleine comme résident ou pas (sans retranchement des trois mois de recrutement local en début de contrat). Il appartient aux candidats de se renseigner sur les modalités de recrutement (restrictions) qui n’ont pas à figurer sur la note de service paraissant chaque année au BOEN. Les collègues ont 72 heures pour accepter ou refuser le poste après en avoir été informés officiellement.

Campagne de recrutement 2018

16 postes enseignants du second degré (agrégés ou certifiés)  avaient été proposés cette année au BO.

Cf. note de service du 8 janvier 2018 parue au BOEN du 11 janvier 2018. Comme l’indiquait la note de service, ces postes peuvent changer entre le moment de la parution et la réunion du Groupe de Travail. Cette année quelques changements ont bien eu lieu.

Compte tenu des 3 prolongations de mission, de la baisse des demandes en lettres classiques et de l’absence de candidature recevalable en économie-gestion, 12 postes ont été effectivement pourvus.

Répartition finale

  • 3 professeur·e·s agrégé·e·s ou certifié·e·s de lettres modernes : Bergen, Bruxelles I, Varèse. (29 candidat·e·s)

Rappel pour les candidatures : « Les professeurs de lettres sont amenés à enseigner à des élèves en français langue maternelle, langue II, III ou IV. Cette importance de l’enseignement en langue II, III ou IV suppose une solide formation en français langue étrangère (FLE) et une réelle expérience. »

  • 1 professeur·e agrégé·e ou certifié·e de lettres classiques non pourvu

Le poste devait être pourvu à Bruxelles III mais il n’a pas été reconduit car la demande en latin est tombée très bas dans l’École et donc n’a pas, selon la direction de l’école, de justification alors que les besoins en mathématiques et en sciences physiques sont criants ; cela explique le recrutement dans ces matières cette année. En 2019, un poste de lettres classiques sera reconstitué par la transformation d’un poste de lettres modernes en lettres classiques.

  • 1 professeur·e agrégé·e ou certifié·e de sciences de la vie et de la Terre : Bruxelles III (9 candidat·e·s)
  • 1 professeur·e agrégé·e ou certifié·e d’économie-gestion non pourvu

En éco-gestion toutes les candidatures étaient irrecevables. Le poste est conservé pour une 10e année pour la collègue actuellement en poste. Il sera à nouveau soumis à candidature en 2019.

  • 3 professeur·e·s agrégé·e·s ou certifié·e·s d’histoire et géographie : Bruxelles II, Bruxelles III, Karlsruhe. (21 candidat·e·s)
  • 2 professeur·e·s agrégé·e·s ou certifié·e·s de philosophie : Bruxelles I, Luxembourg I. (11 candidat·e·s)
  • 1 professeur·e d’éducation physique et sportive (PEPS ou agrégé·e) : Luxembourg II (6 candidat·e·s)
  • 2 professeur·e·s agrégé·e·s ou certifié·e·s de mathématiques ajoutés : Bruxelles II, Munich (12 candidat·e·s)
  • 1 professeur·e de sciences physiques ajouté : Bruxelles III. (11 candidat·e·s)