Refus de détachement : communiqué du 3 avril 2017

Refus de détachement pour enseigner à l’étranger : les années se suivent et hélas se ressemblent

Le Sgen-CFDT ne peut accepter que l’on prive les établissements français de l’étranger des fonctionnaires nécessaires aux missions de service public d’enseignement qui leur sont confiées. À l’heure de la mondialisation de l’économie, où le nombre de familles françaises expatriées – et donc d’enfants à scolariser – ne cesse de croitre, le réseau des établissements scolaires de l’étranger, façonné par l’histoire, a plus que jamais besoin de ces enseignants garants des valeurs de la République.

Pour assurer la pérennité de ce réseau qui facilite l’expatriation des familles, l’implantation à l’étranger des entreprises qui contribuent à la croissance économique française, la mobilité des personnels de l’éducation doit être favorisée, valorisée et non freinée. Hélas, les fonctionnaires de l’Éducation nationale sélectionnés pour exercer à l’étranger essuient de plus en plus souvent un refus à leur demande de détachement au motif de la pénurie d’enseignants dans de nombreux territoires.

Quelle vision étroite des missions de l’administration publique !

Le Sgen-CFDT, persuadé des bienfaits de la mobilité, aussi bien pour le pays que pour le système éducatif, demande que tous les fonctionnaires recrutés, compte tenu de leurs qualités professionnelles, pour remplir une mission à l’étranger, bénéficient sans atermoiement d’un détachement à cette fin.

Paris, le 3 avril 2017

• Contact : Alain Schneider, secrétaire général du Sgen-CFDT de l’étranger, 06 60 14 68 35, etranger@sgen.cfdt.fr

• Sur le même sujet : voir le « mauvais feuilleton » des refus de détachement

À travers une série d’épisodes inspirés de faits réels, le Sgen-CFDT de l’étranger lance une alerte sur les situations humainement difficiles que les refus de détachement de plus en plus fréquents imposent aux enseignants de l’étranger.