Examens : des éléments de réponse pour les épreuves 2021 à l’étranger

Le Sgen-CFDT de l’étranger se mobilise pour que l’organisation des examens 2021 à l’étranger se déroule de façon sereine et équitable. Le ministère de l’Éducation nationale apporte de nouvelles réponses mais des points restent encore à éclaircir.

examensExamens à l’étranger : un suivi syndical attentif

Le Sgen-CFDT de l’étranger et la fédération des Sgen-CFDT se mobilisent pour une adaptation des examens 2021 tant en France qu’à l’étranger.

Le Sgen-CFDT de l’étranger a en particulier rappelé dans un récent communiqué de presse qu’en raison des différences de situation et de gestion de la crise sanitaire par les autorités locales, il est nécessaire de repenser l’organisation des examens. En effet, dans certains territoires, le confinement des populations et la fermeture des  établissements scolaires compliquent grandement leur tenue. L’Agence évalue à 80 le nombre de centres d’examens actuellement fermés. Elle craint par ailleurs que de nouveaux territoires connaissent des mesures de restriction de circulation et de réunion.

 

Examens à l’étranger : une revendication partiellement entendue

Notre demande d’équité pour les candidat·es des établissements français de l’étranger (EFE) a été partiellement entendue.

 

La foire aux questions du ministère de l’Éducation nationale apporte des précisions spécifiques pour les candidat·es au baccalauréat des EFE, s’ils·elles ne sont pas autorisé·es à se déplacer pour passer leur examen :

  • En philosophie, le contrôle continu sera retenu comme note au baccalauréat.
  • Pour le grand oral, l’épreuve sera organisée par des moyens de communication audiovisuelle.
  • Option internationale du baccalauréat (OIB) : annulation des écrits et des oraux.

 

Encore de trop nombreux points d’attention

Pour le Sgen-CFDT, ces aménagements vont dans le sens de l’équité entre les candidat·es. Ils permettront en effet à tous·tes, d’être évalué·es, quelles que soient les circonstances spécifiques à leur territoire. Nous restons cependant attentifs à certains points :

 

  • Le contrôle continu : il nécessite une harmonisation pour éviter une inégalité de traitement entre établissements. Il ne doit pas donner lieu à des pressions sur les évaluations des enseignant·es de la part des élèves et des familles.
  • Les épreuves anticipées de français (EAF) : elles ne profitent pas des mesures spécifiques à l’étranger. En cas d’impossibilité de se rendre dans son centre d’examen, les candidates composeront lors de la session de rattrapage.
  • Le diplôme national du brevet (DNB) ne bénéficie d’aucun aménagement. Or il n’y a pas de session de rattrapage à l’étranger. Donc si les candidates ne peuvent se présenter à leur centre d’examen, ils·elles ne pourront pas obtenir le DNB.

 

 

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