La CFDT Education Monde a participé le 4 décembre 2025 au groupe de travail de l’AEFE sur le temps partiel au sein du réseau.
La CFDT Éducation monde a défendu les intérêts des personnels du réseau AEFE demandeurs de temps partiel.
AEFE – Temps partiel : une nouvelle circulaire
L’objectif était de remanier la circulaire de 2017 devenue obsolète face aux récentes évolutions réglementaires comme la retraite progressive.
Lors du CSA, la CFDT a pointé des disparités de traitement, certain·es cheffe ou chef d’établissement ayant une interprétation très restrictive de cette circulaire.
L’ensemble des participants ont reconnu que les situations étaient très diverses dans le réseau, et que l’objectif d’un traitement plus équitable des demandes allait dans le bon sens, celui de l’intérêt des personnels, mais aussi des établissements.
Temps partiel à l’AEFE : plus de souplesse
Une note de la DRH adressée aux proviseurs il y a quelques semaines leur demande toutefois d’être particulièrement attentifs cette année à l’octroi des temps partiels demandés par les personnels détachés. Pour M. Houille, directeur des ressources humaines de l’Agence, le temps partiel ne peut pas devenir un mode de travail sur le long terme, d’autant que l’on est dans un période budgétaire difficile et qu’une tension existe parfois en termes de recrutement.
Le dialogue entre les organisations syndicales et la DRH a été constructif et a permis de faire évoluer plusieurs points. Il a permis de rendre plus claire et moins restrictive cette circulaire temps partiel dans les établissements en gestion directe (EGD) et les établissements conventionnés de l’AEFE.
Un calendrier plus adapté
Des problèmes de calendrier ont été soulevés. Tout d’abord les dates données pour la campagne (demandes, décisions, recours éventuels) ne correspondaient pas à l’année scolaire des établissements en rythme sud. Ensuite les délais de réflexion et de dépôt des recours se révèlent bien trop courts.
Au final la date de dépôt des demandes de révision des décisions a été étendue au 15 décembre et celle des CCPL devant statuer au 15 janvier. Si aucun accord n’est trouvé au niveau local, la demande peut être présentée en CCPC. In fine c’est la DRH de l’AEFE qui décide.
Octroi des demandes de temps partiel
La circulaire distingue bien les cas de temps partiel de droit et les autres. Ces derniers sont soumis à l’autorisation du chef ou de la cheffe d’établissement.
L’autorisation n’est pas un droit. Cependant la suppression de la mention de son « caractère exceptionnel » permet de limiter une interprétation trop restrictive de cette possibilité.
En cas d’avis défavorable, le·a chef·fe d’établissement doit produire « un rapport circonstancié ». Une justification précise doit donc accompagner le refus pour nécessité de service, mention. Pour la CFDT cette mention n’est en soit pas suffisante.
La justification d’un coût financier supplémentaire n’est pas recevable dans un EGD, par contre elle peut s’entendre dans un établissement conventionné. Le dialogue social avec l’organisme gestionnaire est en effet essentiel car il ne faudrait pas que la démarche aboutisse in fine à demander la suppression de postes de détachés.
Cas particuliers
Les mi-temps annualisés ne peuvent se faire, d’après la circulaire, qu’avec des collègues détachés. Pour la CFDT, cette obligation n’est pas totalement justifiée. En effet des collègues en contrat local sont susceptibles d’être intéressé·es par cette possibilité. Dans la mesure où cela ne contredirait pas le droit local, cette possibilité doit être réelle.
La CFDT demande un élargissement des mi-temps annualisés aux PDL.
Les mi-temps thérapeutiques ne sont pas intégrés à cette circulaire. Mais la note d’accompagnement prévoit de demander une étude bienveillante des cas.
A noter que les années précédentes ont vu très peu de recours et de refus définitif maintenus.
La CFDT Education monde espère que cette année ne sera pas celle du recul.