AEFE – Groupe de travail sur la note de service examens

Ce groupe de travail, réuni le 13 mars 2019, était destiné à actualiser la note de service relative à l’organisation des examens dans les établissements d’enseignement français à l’étranger publiée en mars 2018.

Étaient présents le chef adjoint du service pédagogique, Sébastien Mourot, et les représentant·e·s des organisations syndicales dont Françoise Guyot pour le Sgen-CFDT.

Point sur la dématérialisation des examens à l’étranger

La correction du baccalauréat est désormais dématérialisée partout, excepté au Vanuatu. Les établissements partenaires sont inclus dans le processus, cette note de service les concerne également.

Cette année voit la mise en œuvre de la dématérialisation du diplôme national du brevet (DNB) session 2019 sur la zone Asie Pacifique. En 2020, elle sera étendue à tous les établissements.

Afin d’assurer l’interopérabilité entre les systèmes de gestion d’élèves et de notes du MEN et de l’AEFE, chaque élève du réseau devra disposer d’un INE (identifiant national élève). Cela impliquera des flux de données entre la France et l’étranger. C’est une procédure complexe avec des impératifs de sécurité mais aussi juridiques compte tenu des législations fort différentes d’un pays à l’autre en matière de protection des données. Se posera aussi la question de la compatibilité de l’outil de gestion des élèves et des notes utilisé dans l’établissement.

Actualisation de la circulaire

Cette année, des épreuves de remplacement pourront être organisées dans les établissements entre le 9 et le 16 septembre pour les élèves dans l’impossibilité de passer le baccalauréat en juin. Il n’y aura toutefois pas d’obligation pour les établissements de les organiser, ils décideront en fonction des besoins.

La circulaire rappelle aux postes leur responsabilité dans la bonne réception des sujets par les lycées. Elle précise les règles pour la sortie provisoire des candidat·e·s en cours d’épreuve. Dans certains établissements, notamment partenaires, des surveillant·e·s peu expérimenté·e·s interdisaient toute sortie pour aller aux toilettes.

À l’initiative du Sgen-CFDT, la circulaire insiste sur la nécessité d’accorder des décharges de service pour permettre aux enseignant·e·s correcteur·trices·s de disposer du temps nécessaire. Il demande que les centres d’examen indemnisent les correcteur·trice·s de droit local au même titre que les détachés.

Afin d’éviter toute erreur, la déclaration du nombre de copies corrigées sera automatiquement transmise à la DRH par le logiciel Viatique pour paiement des IJE. Pour toucher ces IJE, les correcteur·trice·s devront saisir obligatoirement leur matricule AEFE dans Viatique.

Une annexe a été ajoutée pour préciser les consignes en matière d’aménagement d’épreuves et de dispense d’enseignement pour les élèves en situation de handicap.

Calendrier du baccalauréat 2019

www.aefe.fr/pedagogie/examens-nationaux/calendrier-du-baccalaureat

Dans les pays du groupe 1 (voir lien ci-dessus), les épreuves écrites terminales débutent le 6 juin. Les épreuves anticipées de français et de sciences sont prévues le 6 et le 7 juin. Les épreuves expérimentales de sciences se déroulent du 3 au 7 juin. Le lundi 10 juin est férié. La philosophie a lieu le 11 juin.

En raison de la fin du ramadan et de la fête de l’Aïd al-Fitr, les 5 et 6 juin devraient être fériés dans de nombreux pays. La Mission de pilotage des examens (MPE) de la DGESCO est consciente du problème et réfléchit à une alternative.

L’épreuve de philosophie ne sera pas la première épreuve, ce qui pose un problème de temps pour la correction. Deux pistes sont envisagées : faire appel à plus de correcteur·trice·s en sollicitant les académies partenaires, accorder plus de temps aux correcteur·trice·s de philosophie en retardant la date de remise des notes.

Interlocuteur à contacter en cas de problème

Le principal interlocuteur, par exemple en cas de fraude, est la Division des examens et concours (DEC) de l’académie de rattachement. C’est elle qui est en charge du bon déroulement des examens dans les établissements qui en dépendent, l’agence n’est qu’un intermédiaire.

S’il s’agit d’un problème d’organisation, il faut rechercher une solution locale et en dernier recours contacter le Service pédagogique de l’Agence.