Imposer le dialogue

La réforme de l'enseignement français à l'étranger et de son opérateur public prescrite par le président de la République ne peut être menée sans que toutes les parties prenantes - personnels, parents d'élèves, anciens élèves notamment - ne soient consultées.

Engager une concertation

Le Sgen-CFDT de l’étranger déplore le mutisme des administrations sur cette réforme, mais il ne se résigne pas. Malgré l’absence de réaction officielle de l’Élysée au courrier intersyndical qu’il initié, où à la lettre adressée au directeur général de la Mondialisation du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, il renouvelle ses demandes de contacts et s’est adressé à Maurice Gourdault-Montagne, le Secrétaire général du Quai d’Orsay, sous l’autorité duquel se réunit le groupe de travail interministériel constitué par l’Administration et à Maryse Bossière, l’inspectrice générale du MEAE (et ancienne directrice de l’AEFE), chargée d’un rapport sur le même sujet, pour être entendu.

Mise à jour du 31 mai : le directeur général de la Mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international Laurent Bili et la directrice de la culture, de l’enseignement, de la recherche et du réseau Laurence Auer nous recevront le 14 juin prochain.

Travailler avec les associations

À l’occasion du stage organisé la semaine dernière à l’AEFE pour les personnels d’encadrement nouvellement nommés, le Sgen-CFDT a pu échanger directement avec des membres de la direction de l’Agence et des responsables de la Fédération des associations de parents d’élèves (FAPEE) et de l’Association des Anciens élèves des lycées français du monde (ALFM).

Travailler avec les parlementaires

La députée Samantha Cazebonne reçoit le Sgen-CFDT de l’étranger.

Une rencontre de travail à l’Assemblée nationale avec Samantha Cazebonne, récemment réélue députée des Français d’Andorre, d’Espagne, de Monaco et du Portugal, s’est tenue le 23 mai. Elle a permis à notre syndicat de rappeler ses positions de fond et de demander à être partie prenante des consultations. Madame Cazebonne se déclare ouverte à la poursuite de ces échanges ; elle reconnaît avoir évolué sur certains points importants pour les personnels détachés comme le temps maximal de séjour des résidents. Il apparaît clairement que la parlementaire n’a – au moment de notre rencontre – guère plus d’informations que nous sur les pistes envisagées concrètement pour traduire les instructions élyséennes.