Enseignement français à l’étranger : des méthodes de gestion des personnels d’un autre âge

Après 20 ans de bons et loyaux services dans un établissement de l’AEFE, on peut être renvoyé·e manu militari en France du jour au lendemain.

C’est ce qu’une enseignante du premier degré a appris récemment. Ce n’est que sur l’insistance des représentant·es des personnels présent·es en commission que l’Agence a finalement accepté de lui laisser un mois de répit pour préparer son retour dans un département où elle n’a plus aucune attache.

Pendant 20 ans, la hiérarchie de notre collègue a jugé qu’elle était apte à enseigner. Aujourd’hui, on lui intime l’ordre de faire ses bagages, sans se préoccuper des difficultés à revenir en France après une expatriation de très longue durée et sans avoir eu le temps de préparer ce retour. La sanction est brutale et totalement démesurée au regard des faits qui lui sont reprochés.

Le Sgen-CFDT s’insurge contre ces méthodes de gestion des personnels d’un autre âge.

Télécharger le communiqué du Sgen-CFDT de l’étranger