Plan de développement de l’enseignement français à l’étranger : le Sgen-CFDT demande un moratoire

Devant cette crise sanitaire et économique sans précédent, le Sgen-CFDT demande un moratoire sur le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger.

Devant cette crise sanitaire et économique sans précédent, le Sgen-CFDT demande un moratoire sur le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger.

À l’occasion du premier conseil d’orientation de l’enseignement français à l’étranger du 29 janvier 2021, le Sgen-CFDT de l’étranger a salué le rôle majeur de l’Agence pour l’enseignement français de l’étranger (AEFE) pour la survie du réseau des établissements français de l’étranger depuis le début de la crise sanitaire.

Cependant, le Sgen-CFDT de l’étranger regrette que certains personnels soient oubliés.

Sur le plan humain, il déplore l’absence de suivi des personnels détachés directs – gérés par la direction générale des ressources humaines – restés trop souvent isolés et sans soutien. Alors que les agents de l’AEFE, titulaires détachés et recrutés locaux sont soutenus en permanence par l’opérateur public.

De ce fait, le Sgen-CFDT demande que les décideurs politiques revoient leur plan de développement en mettant un coup d’arrêt aux suppressions de postes de l’opérateur public AEFE. Il s’interroge sur l’opportunité d’augmenter le nombre de détachés directs tandis qu’elle n’offre guère de garanties ou si peu aux fonctionnaires de l’Éducation nationale. Sur le plan financier, la crise sanitaire a une nouvelle fois mis en avant la fragilité budgétaire de l’AEFE. Depuis 2009, année du transfert des pensions civiles, l’AEFE souffre d’un sous-financement chronique. Le Sgen-CFDT demande la prise en charge intégrale des pensions civiles des personnels détachés par l’État : il n’est plus possible de demander aux familles de s’acquitter de frais d’écolages toujours plus élevés.

Enfin, le Sgen-CFDT rappelle sa revendication en faveur d’un statut unique des personnels détachés à l’AEFE. Avec une mobilité dorénavant imposée aux personnels résidents qui n’en ont plus que le nom, les deux statuts expatriés et résidents se confondent.

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