AEFE – Compte-rendu « étranger » du CHSCT du 3 avril 2019

Olivier Brochet, nouveau directeur de l’AEFE, souhaite la bienvenue aux membres du CHSCT, première instance qu’il préside et qui se réunit pour la première fois après les élections professionnelles de décembre.

Dans sa déclaration liminaire , le Sgen-CFDT insiste sur l’importance des commissions locales et sur la responsabilité de chacun pour qu’elles jouent pleinement leur rôle.

Dans son intervention générale, le Sgen-CFDT fait d’emblée savoir qu’il regrette qu’une question sur les commissions hygiène sécurité et conditions de travail locales n’ait pas été retenue, le bilan de ces commissions n’étant prévu que lors du CHSCT de juillet. Il propose qu’un suivi systématique de ces commissions soit fait à chaque séance au même titre que la consultation des RSST de Paris et de Nantes. Attaché au travail de proximité, le Sgen-CFDT précise que le but n’est pas de remonter tous les sujets traités localement, mais de mettre en place une approche qualitative. En effet, des questions ne trouvent pas toujours de réponses localement, des situations peuvent être graves et ces commissions ne fonctionnent pas toujours bien.

Le Directeur est tout à fait disposé à examiner des améliorations si besoin.

Formation aux premiers secours : du domaine du CHSCT

premiers secours CHSCT

Le groupe de travail relatif à la mise en place d’un dispositif de formation aux premiers secours dans le réseau permet de présenter l’avancée de ce projet. Il s’agit de faire en sorte que l’AEFE puisse être autonome dans ce domaine, en formant ses propres formateur·trice·s. C’est Animis, association reconnue qui sera prestataire pour ce qui concerne la formation de formateur·trice·s concepteur·trice·s et la formation continue des formateur·trice·s ; Anticip préparera le vademecum et l’écriture de l’arrêté. Ainsi, l’AEFE pourra effectivement déposer en juin la demande d’habilitation pour mise en place en septembre.

Enseignement de l’éducation physique et sportive (EPS)

A propos de l’enseignement de l’EPS qui met en difficulté les enseignant·e·s qui ne savent plus les gestes qu’ils peuvent ou ne peuvent pas faire, l’IPR d’EPS de l’AEFE évoque l’ancienneté du texte MEN de 2004 : les choses ont changé face à une demande forte de la société. De plus, les dispositions et sensibilités locales sont variables.

Le Directeur souhaite que l’AEFE fasse une note d’information et de sensibilisation afin d’éclairer l’ensemble des collègues, notamment à leur départ en poste, en tenant compte de la dimension locale.

Lycée français Saint-Louis de Stockholm

Notamment à la demande du Sgen-CFDT, un point est fait sur la situation à Stockholm. Mais la réponse de l’administration n’est pas claire : nous remarquons que beaucoup de choses sont entreprises pour améliorer la situation mais que les représentant·e·s syndicaux·ales ont besoin de mieux comprendre.

Le directeur promet de nous apporter les compléments d’information nécessaires.

Les questions CHSCT du Sgen-CFDT

Pays à risques

Le Sgen-CFDT souhaiterait savoir si des commissions locales hygiène sécurité et conditions de travail dans les établissements situés dans les régions troublées comme au Venezuela ou en Haïti existent et se réunissent. L’administration assure que oui, même si à l’heure actuelle au Venezuela les conditions liées aux coupures d’électricité globales sont telles, qu’il importe d’abord de savoir si on peut se rendre au lycée. L’équipe de direction en lien avec l’Ambassade a mis en place des dispositifs de communication et de solidarité pour assurer au mieux la sécurité des membres de la communauté éducative, particulièrement des personnels.

La question est comment on peut travailler dans un contexte particulièrement difficile tout en assurant la sécurité. On peut ajouter aussi l’école française aux Comores.

Situation à Madagascar, Tananarive

Le Sgen-CFDT veut savoir si dans les établissements disposant d’un internat, notamment dans les pays à risques épidémiologiques importants comme au lycée français de Tananarive, des dispositions de prévention au quotidien sont prévues et lesquelles. L’administration signale que deux infirmières plus un médecin avec qui un contrat a été passé peuvent intervenir, même le week-end. Par ailleurs, en lien avec les services de l’ambassade, deux protocoles pour la peste et pour la rougeole ont répondu à des situations d’épidémie comme celles de 2018 et de 2019. Ce dispositif ne nous satisfait pas pleinement. Nous soulignons que la question est très importante car l’établissement assure en quelque sorte la couverture santé des élèves, que les personnels infirmiers sont débordés, qu’ils ont besoin d’être couverts en cas de gestes particuliers. Par exemple, il leur est difficile de faire venir une ambulance. Deux infirmier·e·s pour tout l’établissement ne suffisent pas.

Sécurité au travail

Le Sgen-CFDT demande si les établissements qui utilisent du matériel inadapté à la sécurité et des produits de nettoyage toxiques au regard de la législation française peuvent être sensibilisés par l’AEFE afin de prévenir les risques qui en découlent. L’administration rappelle ses réponses déjà faites sur des questions proches : les établissements d’enseignement français à l’étranger doivent se conformer à la réglementation locale en vigueur lorsque celle-ci est suffisamment précise ou se rapprocher autant que faire se peut de la réglementation française.

Nous insistons : si nous posons souvent ce type de questions, c’est que nous avons des remontées récurrentes sur ce sujet ; les réponses données dans les commissions locales ne sont en général pas satisfaisantes. On reste dans le flou.

L’inspecteur de santé et sécurité au travail (ISST), Didier Julian, ajoute qu’on peut établir un protocole d’entrée des produits, ce qui permet ensuite de contrôler ; un logigramme très facile à utiliser pourrait être proposé à l’AEFE.

Le prochain CHSCT est prévu le 3 juillet, où le bilan de la tenue des CHS et CHSCT locales sera présenté.

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Lire le compte-rendu « administration centrale » du CHSCT du 3 avril 2019