AEFE – Lettre de mission des résidents : les mots ont un sens

La lettre de mission des résidents en poste à l’AEFE a presque 20 ans. Le moment de son dépoussiérage est venu.

La spécificité du réseau de l’enseignement français à l’étranger

Les réunions du 16 décembre et du 25 janvier ont abouti à un constat partagé :

• le réseau des établissements français de l’étranger est spécifique. Lorsqu’un·e enseignant·e le rejoint, il·elle s’engage dans une dynamique particulière Et collective ;
• le contexte local, selon les pays, est lui aussi spécifique et la notion de risque doit être pleinement appréhendée avant le départ pour l’étranger.

La première partie, revisitée, de la nouvelle lettre de mission, intègre pleinement cette particularité et satisfait le Sgen-CFDT de l’étranger.

Le Sgen-CFDT de l’étranger tient à ce que la culture et la mémoire du risque soient renforcées lorsque les agents sont en poste à l’étranger

AEFE, lettre de mission et missions des résidents

La seconde partie du projet de nouvelle lettre de mission des résident·es rappelle les différentes missions qui incombent aux collègues une fois arrivé·es dans leur établissement.

Ces missions obligatoires renvoient en grande partie aux obligations réglementaires de service, définies et notifiées dans la circulaire AEFE n°1859 du 20 juillet 2015. Celles-ci distinguent, notamment pour les personnels second degré, les missions liées au service d’enseignement et les missions particulières.

Missions des résidents à l’AEFE : complémentaires, facultatives, particulières ?

Le dernier paragraphe du projet de lettre de mission confirme pleinement le problème du choix des mots pour cerner, ici, ce qui ne serait pas obligatoire, tel « l’accompagnement » des collègues en contrat local, non titulaires. Accompagnement, selon l’agence, n’est ni de la formation, ni du tutorat… alors qu’est-ce ?

La question reste pour l’instant sans réponse, en attente d’une future réunion du groupe de travail.

AEFE et lettre de mission des résidents : quid de la valorisation ?

Le Sgen-CFDT de l’étranger déplore l’absence de valorisation des compétences acquises à l’étranger. Alors que le temps de séjour pour les enseignant·es nouvellement recruté·es est dorénavant limité à 6 ans, le Sgen-CFDT demande qu’elles soient reconnues et valorisées, notamment au retour.

Le MEN doit valoriser l’expérience acquise à l’étranger

Constatant que le travail n’avait pas été mené à son terme, le Sgen-CFDT de l’étranger, a demandé et obtenu le retrait de ce sujet important de l’ordre du jour du CT du jeudi 11 février 2021. De prochains groupes de travail se tiendront donc, qui porteront sur l’accompagnement et la valorisation des compétences acquises.

Le Sgen-CFDT de l’étranger propose de prendre son temps pour construire un projet pleinement abouti car les enjeux sont réels pour les collègues enseignants

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Lire ce que veut le Sgen-CFDT pour les personnels détachés à l’AEFE