COVID-19 Рdemande de r̩int̩gration tardive et renoncement au d̩tachement dans le premier degr̩

Le Sgen-CFDT s’est entretenu avec la DGRH B2-1 compétente pour les enseignant·es du premier degré pour faire le point sur les demandes de réintégration, dont réintégration tardive en raison de la crise COVID-19.

Le point de situation sur les demandes de réintégration dont réintégration tardive révèle que les enseignant·es du premier degré tiennent bon dans leur pays face à la crise COVID-19.

COVID-19 РPoint sur les demandes de r̩int̩gration dont r̩int̩gration tardive

La DGRH B2-1 a recensé 324 demandes de réintégrations dans le premier degré, un chiffre qui ne paraît pas a priori plus élevé que les années précédentes.

Sur ce total, la DGRH a enregistré 12 demandes de réintégration en raison de la crise COVID-19. Les personnels du premier degré ont donc massivement fait le choix de continuer à affronter la crise dans leur pays d’accueil. Sur les 12 demandes de réintégration tardives, nombreux·ses sont les collègues en détachement direct qui ont dû rentrer en France parce que leur établissement partenaire – totalement privé – a cessé de les rémunérer.

COVID-19 РR̩int̩gration tardive possible

Les demandes de réintégration d’urgence au vu de la situation sanitaire sont possibles. De son côté, le DRH de l’AEFE a donné son assurance que les agent·es qui feraient ce choix ne seraient pas pénalisé·es. Ils·elles pourront recandidater dans le futur.

L’AEFE recense pour sa part une vingtaine de renoncements au départ dans le premier degré. Les agent·es qui réintègrent ont l’assurance de retrouver leur département d’origine.

L’avis du Sgen-CFDT

Les personnels de l’étranger font fait preuve d’un grand sang-froid et professionnalisme face à la crise. Les faits et les chiffres en attestent. Le Sgen-CFDT revendique donc l’éligibilité des personnels titulaires et recrutés locaux de l’AEFE à la prime COVID-19. En effet, ceux-ci en sont très injustement exclus. Le Sgen-CFDT continuera d’intervenir auprès du secrétaire d’État Olivier Dussopt et du ministre Le Drian pour une réparation de cette injustice.

Le Sgen-CFDT continue par ailleurs de dénoncer la situation de nombreux personnels détachés directs sur fond de crise sanitaire. Fonctionnaires prêté·es à des établissements marchands, certain·es ont été licencié·es et abandonné·es en rase campagne.

Le Sgen-CFDT continue de demander que l’homologation des établissements français de l’étranger soit assujettie à l’assurance de garanties sociales fortes. Il revendique la mise en place d’une commission en France pour évoquer et suivre la situation des personnels en détachement direct à l’étranger.