Oui à la formation continue mais dans de bonnes conditions

L’éditorial de la semaine du Sgen-CFDT de l’étranger – Vendredi 18 juin 2021

L’AEFE doit donner des directives précises aux Instituts régionaux de formation.

Vendredi 11 juin, le Conseil syndical du Sgen-CFDT de l’étranger a accueilli les secrétaires de section des diverses régions du monde : ensemble, nous avons notamment partagé des informations sur la mise en œuvre de la formation continue en distanciel. Celle-ci fait l’objet de diverses interrogations alors qu’une note d’orientation stratégique de la formation sera bientôt soumise pour avis au Comité technique.

Un bilan globalement négatif : les formations hors temps de service s’accompagnent d’une surcharge de travail sur le temps personnel.

Les formations se déroulent pour une large part hors temps de travail et elles exigent, en amont du stage, des travaux individuels et des échanges collectifs entre participant·es. Des travaux de restitution, parfois collectifs, sont également demandés après la session. Ils s’effectuent alors souvent à des heures contraintes par les fuseaux horaires qui peuvent largement déborder hors des horaires de travail habituels.

Parallèlement, certain·es enseignant·es sont également fortement incité·es à donner des travaux à leurs élèves pendant la période du stage, travaux qu’ils·elles doivent ensuite évaluer, sans compensation.

Pérenniser ce mode de formation en distanciel est tentant pour l’AEFE : il s’avère économiquement rentable mais il reste humainement problématique pour ne pas dire dissuasif quand il s’agit de maintenir les équilibres familiaux et de répondre aux contraintes de sa vie privée.

Le Sgen-CFDT demande à l’Agence de mieux cadrer les temps de formation afin d’éviter les dérives : il ne faut pas perdre le sens, l’esprit de la formation continue des personnels.

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