Lycée Jean Monnet de Bruxelles : échange avec Olivier Brochet, directeur de l’AEFE

Le directeur de l'AEFE, Olivier Brochet, s'est rendu au Lycée Jean Monnet de Bruxelles le 30 mai à l'occasion des Jeux internationaux de la Jeunesse 2022. Il a rencontré à cette occasion les représentant·es des personnels dont le secrétaire de section Sgen-CFDT.

Le directeur de l’AEFE, Olivier Brochet, a rencontré les représentant·es des personnels à l’occasion de son déplacement au Lycée Jean Monnet de Bruxelles, le 30 mai, dans le cadre des Jeux internationaux de la Jeunesse 2022. Il a répondu aux questions posées par le secrétaire de section Sgen-CFDT en intersyndicale.

Bruxelles sur la suppression de la compétence pour le recrutement en CCPL et sur l’évolution du statut des personnels détachés à l’AEFE

La première question a porté sur les motifs mêmes de la grève du 19 mai : la suppression de la compétence sur le recrutement en commission paritaire : CCPL1 et CCPL2 et sur l’évolution des statuts. Le directeur a répondu que :
  • La suppression de la compétence du recrutement dans les commissions paritaires était une mise en conformité avec la loi de transformation de la fonction publique en France, l’AEFE faisant encore exception. Néanmoins, l’agence reste attachée au principe de transparence et aux règles de gestion établies. Il faudra en conserver l’esprit.
  • Il n’y a guère d’espoir de revenir sur la règle des 6 ans de bornage des détachements depuis 2019, au regard de la pénurie d’enseignant·es en France.
  • Pour le reste, avantage familial, règles de congés-maladie…, rien n’est encore définitif et M. Brochet a la volonté de réunir au plus vite des groupes de travail avec les syndicats pour en discuter.
  • Il faudra par ailleurs exprimer sa volonté de rester sur l’ancien statut ou le nouveau. Pour les résident·es d’avant 2019, il est plus intéressant de rester sur l’ancien statut sans bornage. Pour les résidents depuis 2019, soumis au bornage, le nouveau statut est a priori plus intéressant avec une prise en charge des frais de déménagement, etc. Nous verrons avec la version finalisée.
  • L’AEFE prendra en charge le surcoût engendré par le non-recrutement de résident·es. Le surcoût sera soumis à une négociation de gré à gré entre l’AEFE et chaque établissement. Seront pris en compte tous les paramètres dont le montant du salaire des personnels concernés.
Bruxelles AEFE
logo du lycée français Jean-Monnet de Bruxelles
Sur le développement de l’Ecole Française Internationale (EFI) près du Lycée : M. Brochet s’est voulu rassurant en rappelant que c’était une petite structure et que sa localisation actuelle était sans doute provisoire. Le Lycée français Jean Monnet (LFJM), quant à lui, est un établissement d’excellence. Par ailleurs, en tant qu’IFR (Institut Régional de Formation) pour la ZENOS, le LFJM doit accueillir des enseignants de l’EFI en formation d’autant que les écoles homologuées versent 2% de leur chiffre d’affaires pour participer au financement de la formation.

Bruxelles : retard de paiement

Les représentants souligne  paiement très tardif des heures supplémentaires et des IJE pour les résident·es.  Le problème peut être en partie local en raison d’une transmission parfois tardive. Mais il est surtout dû à l’obsolescence des outils informatiques de l’AEFE. La promesse d’un nouvel outil « paysage » livrable initialement en 2022 et désormais prévu pour 2024-2025.

Bruxelles : AEFE et examens

Concernant les dysfonctionnements dans l’organisation des examens : c’est surtout dû au DEC de Lille. L’AEFE fait ce qu’elle peut pour améliorer les choses. Il n’y aura pas de service d’examens dédié à l’image de ce qui existe au Maroc, au Liban ou en Algérie.