Groupe de travail pour promouvoir l’école maternelle à la française

Un groupe de travail sur l’école maternelle est constitué à l’AEFE pour promouvoir l’école maternelle à la française. Plusieurs réunions débouchant sur la production d’une brochure sont prévues.

Comment promouvoir l’école maternelle à la française ? L’objectif du groupe de travail (GT) Maternelle du 5 novembre à l’AEFE est de réaliser, à l’image du livret PARLE, une brochure à destination des familles et des établissements pour mieux faire connaître l’école maternelle auprès d’un public étranger ayant d’autres modèles. Cette démarche s’inscrit dans la perspective annoncée par le président Macron du doublement des effectifs dans les établissements français à l’étranger. Le Sgen-CFDT a participé aux débats..

GT maternelle : regards croisés

Les réunions de GT sont prévues pour croiser les regards avec les organisations syndicales, les associations de parents d’élèves, les directeurs et directrices d’écoles et les inspecteurs. Dans le réseau de l’AEFE, 60% des élèves ne sont pas français, et l’école obligatoire dès 3 ans est un grand atout pour intégrer de très jeunes élèves dans le système français et faciliter ainsi la maîtrise précoce de la langue française.

Maternelle et points de vigilance

Le Sgen-CFDT et globalement les représentant·es des personnels s’accordent pour maintenir des points de vigilance sur :

  • l’évaluation par compétences, avec des livrets de réussite
  • Le respect des rythmes de l’enfant avec des temps de pause.

La direction de l’AEFE a insisté de son côté sur la qualification des personnels, le rôle des ASEM, les efforts très importants devant  être consentis sur les locaux, le mobilier, le matériel, l’infrastructure.

A l’étranger, la maternelle n’est pas une garderie. C’est le lieu du vivre ensemble, de l’apprentissage par le jeu.

maternelle

Des points fondamentaux sur lesquels ne pas transiger

Le Sgen-CFDT de l’étranger a insisté sur :

  • la reconnaissance des acteurs de l’école sur le temps scolaire et périscolaire pour lequel l’engagement des enseignants ne pourrait être obligatoire,
  • Le maintien des programmes de 2015 qui font consensus au sein de la communauté éducative,
  • le fait que les tests d’entrée à l’école maternelle vont à l’encontre des valeurs de l’école française de l’accueil de tou·te·s,
  • le fait d’accepter la situation de bilinguisme et ne pas mettre la langue locale en marge de l’école française. C’est une richesse et les deux langues doivent coexistent au sein de l’école,
  • les besoins de formation des personnels détachés, des contrats locaux et des ASEM,
  • la précarisation des enseignant·es qui ont du mal à obtenir des détachements.

 

Pour le Sgen-CFDT, l’enfant est au centre des préoccupations.