La réunion s’est déroulée en l’absence du directeur Olivier Brochet et a été présidée par le directeur adjoint Jean-Paul Negrel. Ont été notamment abordés l’avance consentie par France Trésor, le dialogue social, la mobilité des agents durant les congés d’été et à la rentrée et la pédagogie
La réunion de crise AEFE du 13 avril 2020 a permis de faire le point sur l’avance France Trésor, le dialogue social, la mobilité et la pédagogie.
Avance France trésor
L’aide au réseau via 100 millions d’avance de trésorerie est prioritaire. Le Sgen-CFDT souhaite pouvoir disposer des modalités précises d’attribution des aides, notamment celles qui seront consenties aux établissements pour venir en aide aux familles.
Dialogue social
Le Sgen-CFDT rappelle toute l’importance d’un dialogue social de proximité : les protocoles de déconfinement doivent être construits collectivement : CHS locales et CE. Le Sgen-CFDT demande la mise en place d’un comité de suivi de déconfinement qui pourrait consister en une réunion de la CHS une fois par semaine dans les débuts, sur le format de la réunion de crise à l’AEFE pour effectuer les ajustements nécessaires.
À la question du lien à tisser entre CHS locale et CHSCT central : cas de la Chine notamment et de l’épuisement professionnel des collègues en télétravail depuis de nombreux mois, l’AEFE souligne qu’en cas de besoin, il revient au président de la CHSCT locale d’informer le président du CHSCT.
Mobilité
Le sujet est de plus en plus brûlant au fil des jours qui passent et que la fatigue des agent·es se transforme en épuisement professionnel. Il touche tout autant les collègues en poste à l’étranger : aller et retour pour les congés d’été, perspectives éventuelles de quatorzaine, fins de mission, réintégrations ou changement d’affectation à l’étranger, nouveaux départs à l’étranger.
L’AEFE espère, s’il y a lieu, un soutien du ministère de tutelle pour les vols, indispensables à une bonne reprise et à une prise de fonctions. S’ajoutent à ce premier écueil, les risques de quatorzaine susceptibles de retarder les prises de fonctions.
En cas de prise de fonctions retardée, les expatriés seront en instance d’affectation et recevront leur salaire de base. En revanche, la situation des faux·résidents, placés en disponibilité pendant trois mois avant leur résidentialisation pourra poser des difficultés. En cas d’impossibilité de rejoindre son poste d’affectation, la résidentialisation à l’issue des trois mois passés dans le pays sera retardée d’autant. S’ajoutent à cela la question de la rémunération des agent·es le temps du contrat local, les éventuels frais supplémentaires liés au transport en cas de hausse significative de la tarification et des frais à supporter en cas d’éventuelle quatorzaine. En Chine, par exemple, outre l’achat du titre de transport pour rejoindre le pays, chaque agent·e souhaitant reprendre ses fonctions en présentiel doit résider dans un hôtel dédié, soit 100€/jr pour une personne.
L’AEFE qui se dit « mobilisée », n’a cependant pas de réponse à apporter pour le moment, le décret de 2002-22 ne prévoyant ni la prise en charge du transport des faux-résidents ni les frais de quatorzaine des agents.
Le Sgen-CFDT déplore une fois de plus que le statut de résident, dévoyé dans le cas des faux-résidents mette ces agent·es en difficulté : surcoût éventuel de la mobilité entièrement à charge, risque d’allongement du temps passé en disponibilité. Une illustration supplémentaire de la nécessité d’aller vers un statut unique des personnels détachés à l’AEFE pour plus de justice sociale.
En l’attente, le Sgen-CFDT demande que l’AEFE s’emploie à trouver une solution pour tous les personnels qui se verraient pénalisés.
Pédagogie
Frais de télétravail
Le travail à distance génère un surcoût pour les personnels qui utilisent leur propre matériel, connexion et électricité pour un usage professionnel. Le secrétariat général assure le Sgen-CFDT de travailler à la prise en charge de ces frais.
Vademecum
Le vadémécum qui s’adresse aux chefs d’établissement commence à être important, riche de 70 pages.
Le service pédagogique envisage un nouveau vadémécum destiné à accompagner les réouvertures sur le court terme et sur la rentrée. En effet, tous les établissements ne reprendront pas de la même façon, peut-être encore du distanciel en totalité ou partiellement.
Épreuve anticipée de français
L’AEFE reste suspendue à la décision du ministre de l’Éducation. L’annonce tardive d’un report mettrait en difficulté des jeunes qui auraient déjà passé l’épreuve dans le réseau. Un rendez-vous a été fixé sur ce sujet avec la mission du pilotage des examens.
Évaluation des élèves
L’AEFE souligne l’absence de discordance entre le discours porté par l’AEFE et le MEN sur l’évaluation. Le service pédagogique souligne le contexte particulier à l’AEFE. Si l’évaluation des élèves ne doit pas être comptabilisée dans le cadre d’un confinement, plusieurs arguments avancés justifient la mise en œuvre d’évaluations. Par exemple, certains élèves en ont besoin pour une nécessaire prise en compte dans les systèmes locaux.
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