COVID-19 – baccalauréat et brevet à l’étranger – Session 2020

La pandémie de COVID-19 modifie l’organisation des examens du baccalauréat et du brevet dans les établissements d’enseignement français à l’étranger pour la session 2020 AEFE.

Covid-19 et examens du baccalauréat et du brevet à l’étranger: le Sgen-CFDT fait le point.

COVID-19 –  un contrôle continu pour le baccalauréat et le brevet lié à l’homologation à l’étranger

La foire aux questions du ministère de l’Éducation nationale précise que les candidats scolarisés dans les établissements français à l’étranger homologués ou en cours d’homologation (dossier déposé avant le 16 mars 2020), seront évalués en contrôle continu.

Les candidat·es inscrit·es dans un établissement partiellement homologué, c’est-à-dire non encore homologué pour le niveau d’examen préparé bénéficieront également du contrôle continu. Les candidat·es inscrit·es au CNED de manière réglementée bénéficieront de même du contrôle continu

Tou·tes les autres candidat·es passeront leur examen lors de la session de septembre 2020, y compris les candidat·es inscrit·es au CNED à la carte.

Épreuve anticipée de français

Pour le moment, le ministère de l’Éducation nationale maintient les épreuves orales de français en dépit de la demande d’annulation qu’appellent de leurs vœux les principales organisations syndicales, lycéennes ainsi qu’une fédération de parents.

Dans ce cas de figure, les modalités de présentation à cette épreuve seront les suivantes à  l’AEFE :

  • Si l’établissement est ouvert et que le candidat est présent dans le pays : oral probablement en visioconférence depuis l’établissement avec un examinateur n’appartenant pas à l’établissement.
  • Si l’établissement est fermé et que le candidat est présent dans le pays : oral passé en septembre 2020
  • Si le candidat se trouve en France : organisation de l’oral par l’académie où se trouve le candidat

COVID-19 et oraux de rattrapage du baccalauréat à l’étranger

Les élèves passeront leurs examens en visioconférence depuis l’établissement si le pays réunit toutes les conditions d’organisation. En cas d’impossibilité, les candidat·es se présenteront en septembre.

Des points de vigilance

  • Le recours au contrôle continu pose la question des différences de culture d’établissement en manière de notation pouvant entraîner un contrôle continu sur ou sous-évalué. De ce fait, la division des examens et concours (DEC) de l’académie de rattachement procédera à une harmonisation. Le jury aura la possibilité de valider les résultats, voire de renvoyer les candidat·es à la session de septembre.
  • La question des modalités de calcul des moyennes pour le contrôle continu n’est pas encore tranchée. Par exemple, faut-il ou non arrondir les moyennes, prendre en compte ou non les notes de bac blanc ou du contrôle en cours de formation en EPS ?
  • Les notes attribuées lors du confinement ne doivent pas être prises en compte. Certains établissements ayant connu de très longues fermetures comme en Chine ou au Liban risque de ce fait d’être en difficulté. C’est pourquoi l’AEFE souhaite limiter la période sans note à la période de fermeture des établissements en France.
  • Des établissements dont la validation de l’homologation se fera après les épreuves du baccalauréat et du brevet pourront utiliser le contrôle continu. L’AEFE souligne qu’a priori aucun des établissements concernés ne devrait essuyer de refus d’homologation.
  • L’organisation des examens lors de la session de septembre pour les candidat·es libres peut être  complexe dans les pays où ils sont nombreux, comme  en Algérie par exemple.
  • Le recours au contrôle continu ou la passation habituelle  du baccalauréat se pose dans les pays du rythme Sud. L’AEFE penche pour un contrôle continu pour ne pas créer de distorsion avec les bacheliers du rythme Nord. Une partie des pays d’Amérique latine ainsi que le Vanuatu sont concernés. Pour ce dernier pays, l’académie de rattachement opte plutôt pour une passation habituelle du  baccalauréat.
  • Pour l’organisation du baccalauréat option internationale (OIB), ni l’AEFE, ni l’inspection générale de l’éducation nationale n’ont encore d’information.
  • Le paiement des correcteurs des E3C n°1 fera l’objet d’un  versement d’une indemnité exceptionnelle retardé en raison des circonstances actuelles.

 


Lien vers d’autres articles sur l’organisation des examens :

Organisation des examens à l’AEFE

AEFE – Groupe de travail sur la note de service examens

Le calendrier du baccalauréat pour les centres d’examens à l’étranger

Le calendrier du brevet pour les centres d’examens à l’étranger


Lien vers notre article du 6 mai

Lien vers le communiqué de presse du 4 mai

Lien vers notre article du 2 mai

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Lien vers notre article du 29 avril

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